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Couvre-chef-d'œuvre

Les incontournables du vestiaire (4/5) : la casquette, visionnaire visière

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Retour sur ces fétiches qui peuplent notre garde-robe. Quatrième épisode : cette coiffe équipée d’un pare-soleil, tour à tour apanage des classes populaires et laborieuses, puis des athlètes américains, et enfin tendance de pointe du streetwear.
(Montage Libération/Getty Images)
publié le 18 juillet 2024 à 15h28

Charlotte Dereux, fondatrice de la marque Patine, garde un souvenir intact de sa première casquette. «J’étais ado. Elle était à l’effigie des Charlotte Hornets. Je n’étais pas branchée basketball mais avoir son prénom sur une casquette, c’était trop cool. Le logo, les couleurs, ce mélange entre le bleu et le violet… je trouvais ça trop beau». Séduite par la culture NBA, elle se met à collectionner les pin’s et écume le bitume avec son ballon. Portée sur le vintage, elle devient une collectionneuse aguerrie de coiffe à visière. «Contrairement au chapeau qui peut avoir un symbole chic ou hautain, elle est universelle.» Avant de conquérir le monde et de devenir un vêtement tendance, elle était principalement portée à des fins unitaires (uniforme militaire, vêtement de travail, etc.) plutôt que stylistiques. Le couvre-chef fait tellement peuple que le milliardaire populiste Donald Trump l’arbore en rouge à chacun de ses meetings pour casser le côté élitiste de ses costards. Après le choc de sa tentative d’assassinat, les produits dérivés commémorant l’événement, érigés en