Team serviette de plage ou team fouta ? La question se pose au baigneur occidental depuis une dizaine d’années. Jusque-là, le rectangle en coton éponge régnait sans partage, passé des établissements thermaux au sable fin, à la faveur des congés payés et de l’essor concomitant des plaisirs balnéaires. Qui l’a inventé ? Il y a débat. Selon les sources, ce serait un manufacturier anglais, Christy, en 1850, sur les conseils de son fils ethnologue qui aurait observé une technique artisanale en Turquie ; ou alors deux entrepreneurs français, Binder et Jalla, qui l’auraient découvert à la faveur d’une erreur dans leurs ateliers de tissage, à Régny dans la Loire, où leur usine s’est mise à en produire avec un succès grandissant à partir de 1871. Hic, les bouclettes ont tendance à retenir le sable, tout être humain adepte du bord de mer connaît l’ampleur du défi que constitue le secouage de sa serviette sans aveugler le voisin. Des alternatives existent : la version en nid d’abeilles, tout aussi absorbante mais moins accro aux grains, ou celle en microfibres, au poids et à l’encombrement XS versus un séchage express. Bémol, on y perd le côté doudou, moelleux. Un compromis est possible avec la natte de plage – à poser sous la serviette-doudou, donc. Ou sous la fouta.
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La fouta, depuis une dizaine d’années, fait sévèrement vaciller la serviette de