Les voilà qui traînent encore sous le canapé du salon. Les claquettes de l’être aimé pointent toujours le bout de leur nez dans des recoins intolérables, comme si elles étaient impossibles à ranger. Ces chaussures-chaussons au statut flou finissent systématiquement égarées sur notre route depuis ce satané Covid. Lors des confinements d’antan, on avait jugé notre compagnon pour s’être laissé aller à porter dedans – et dehors – de fausses claquettes de piscine Adidas (le fameux modèle Adilette) achetées au supermarché, et fabriquées dans un caoutchouc probablement concocté au bout du monde dans des conditions fort discutables. On a eu beau les mépriser et les réduire au rang de seconds couteaux de la mode, les voici chevillées à notre quotidien, jamais loin des chaussettes de tennis et du jogging roulé en boule avec lesquels elles sont généralement associées.
L'épisode précédent
Sans crier gare, le trio survêt-claquettes-chaussettes s’est durablement installé dans notre vie pendant le Covid, avec les confinements à répétition, les matchs à domicile sans retour, les réunions à haut débit dans des salles virtuelles grandes comme 15 pouces et le salon de l’appartement familial transformé en op