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Témoignage

Une autre mode est possible : «Ce qui fera la différence sur le long terme, c’est de faire de la pédagogie pour changer notre rapport collectif au vêtement»

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Alors que la loi sur l’ultra-fast fashion est examinée par le Sénat, des acteurs éthiques de la mode racontent leur métier. Dans notre troisième épisode, Lisa Gachet, fondatrice de la marque de prêt-à-porter Make My Lemonade.
Lisa Gachet a lancé sa marque en 2015. (Photomontage Libération/Make My Lemonade)
publié le 3 juin 2025 à 7h10

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Le Sénat examine à partir du lundi 2 juin la proposition de loi réglementant la «fast fashion». Un texte qui cible l’ultra-fast fashion tout en épargnant des enseignes comme H & M et Zara. Dans le même temps, des entreprises françaises ont un modèle de production plus vertueux, sans pour autant être valorisées. Cette semaine, des patrons de marques éthiques nous racontent leur prise de conscience écologique et leur modèle économique. Aujourd’hui, Lisa Gachet, 37 ans, fondatrice de Make My Lemonade, sidérée par la communication de Shein.

«A 18 ans, je quitte le Médoc et j’arrive à Paris avec beaucoup de vêtements. Très vite je me rends compte qu’il y a un problème entre le nombre de jours dans l’année et le nombre de vêtements que j’ai. Ça me donne la nausée. A l’époque, on ne sait pas forcément que l’industrie textile est la deuxième indus