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Témoignage

Une autre mode est possible : «La loi sur l’ultra-fast fashion manque d’un volet bonus en faveur des entreprises socialement responsables»

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Alors que le Sénat examine le texte à partir du 2 juin, des acteurs éthiques de la mode racontent leur métier. Dans notre premier épisode, Charlotte Dereux, fondatrice de la marque de prêt-à-porter Patine.
Charlotte Dereux, fondatrice de la marque de prêt-à-porter Patine et ses créations. (Anouck Marty/ Montage Libération/Patine)
publié le 30 mai 2025 à 21h08

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Le Sénat examine, à partir du 2 juin, la proposition de loi réglementant la «fast fashion». Un texte qui cible l’ultra-fast fashion tout en épargnant des enseignes comme H & M et Zara. Dans le même temps, des entreprises françaises ont un modèle de production plus vertueux, sans pour autant être valorisées. Cette semaine, des patrons de marques éthiques nous racontent donc leur prise de conscience écologique et leur modèle économique. Charlotte Dereux, 45 ans, fondatrice de Patine, déplore que la loi n’encourage pas les entreprises responsables.

«Depuis mes 20 ans, mon rêve était de lancer une marque de mode. Et le jour où je me suis sentie prête… ça n’avait plus de sens. Entre-temps, j’ai eu mon réveil écologique. Au départ, je le vis comme un drame personnel, parce que le grand rêve de ma vie devient tout à coup hors sujet. Sortir une énième marque inutile n’aurait fait que gonfler mon ego. Ma prise de conscience m’a sauvée de cela. J’ai été aidée par des documentaires, notamment celui sur