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Témoignage

Une autre mode est possible : «Mon but est d’avoir un impact positif sur les deux rives de la Méditerranée»

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Alors que la loi sur l’ultra-fast fashion est examinée par le Sénat à partir du lundi 2 juin, des acteurs éthiques de la mode racontent leur métier. Dans notre deuxième épisode, Camélia Barbachi, fondatrice de la marque Chez Nous.
Camélia Barbachi et des visuels de vêtements de sa collection. (Montage Libération/Chez Nous)
publié le 2 juin 2025 à 7h51

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Le Sénat examine à partir du lundi 2 juin la proposition de loi réglementant la «fast fashion». Un texte qui cible l’ultra-fast fashion tout en épargnant des enseignes comme H&M et Zara. Dans le même temps, des entreprises françaises ont un modèle de production plus vertueux, sans pour autant être valorisées. Cette semaine, des patrons de marques éthiques nous racontent leur prise de conscience écologique et leur modèle économique. Aujourd’hui, Camélia Barbachi, 29 ans, fondatrice de Chez Nous, raconte son cahier des charges strict et inclusif.

«J’ai grandi dans une famille d’origine tunisienne entre Roubaix et Lille à la fin des années 1990, début 2000 du coup la mode n’était pas encore au minimalisme. Je suis obnubilée par les séries et les clips des US. On est alors dans l’essor du consumérisme mondialisé qui va s’accélérer avec l’arrivée d’Internet. Je me rends chaque semaine dans