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Témoignage

Mon ami imaginaire : «Bicidou, c’est mon monde et j’y suis très bien»

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Pour «Libé», ils ou elles rendent hommage à cet ami qui n’existait que dans leur tête enfant. Dans le cinquième épisode de notre série, Adèle se souvient de son copain fictif, un lapin de sa taille avec un long nez.

«C’est une sorte de lapin de ma taille, très simple et sans détail avec un hyper long nez et des grandes oreilles toutes droites», raconte Adèle. (Photomontage Libération/Getty Images)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 24/10/2025 à 9h21

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Une figure humaine aux traits cartoonesques, un animal qui parle voire un objet… Très nombreux sont les enfants à avoir un compagnon imaginaire. Les études les plus récentes indiquent que jusqu’à 65 % des mômes s’inventent, entre 3 et 7 ans, un ami fictif avec qui ils entretiennent une relation. Une étape importante de l’enfance, qui répond parfois à la solitude, mais signe d’une grande créativité, dont les parents ne doivent pas s’inquiéter. Dans cet épisode, Adèle, 22 ans, serveuse à Paris, se rappelle du lien très fort avec personnage dessiné.

«Je n’ai aucun souvenir de son apparition, comme s’il avait toujours été là. Et mon enfance est assez floue. Je dirais qu’il est là de la maternelle au milieu du primaire. Son nom est Bicidou. Il ne parle pas, il est juste à côté de moi et m’accompagne quand je joue. C’est moi qui lui parle. Je ne saurais pas le décrire physiquement, mais tous ses contours sont noirs et le fond est blanc, comme s’il était dessiné d’une seule ligne sur une feuille blanche.

«C’est une sorte de lapin de ma taille, très simple et sans détail avec un hyper long nez et des grandes oreilles toutes droites. Il n’y a pas longtemps, je suis d’ailleurs tombée sur un dessin animé à l’ancienne, U, et dont le personnage re