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Mon permis, ma déroute : «Le médecin me prescrit des anxiolytiques pour réduire mon stress le jour de l’examen»

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Témoignages - Voyages et loisirsdossier
Alors que certains obtiennent leur permis du premier coup, d’autres n’y parviennent décidément pas. C’est parfois la faute à pas de chance, un coup du stress le jour de l’examen ou par manque de confiance. Dans le sixième épisode, Adrienne, 27 ans, a fini par prendre un anxiolytique deux heures avant le permis pour casser le cercle vicieux de ses quatre précédents échecs.
Après 120 heures de conduite (pendant presque huit ans) dans quatre villes différentes... (Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 3 novembre 2024 à 8h00

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Mains qui tremblent, boule au ventre, sueurs froides… Pour un grand nombre d’automobilistes en herbe, l’examen pratique du permis de conduire est une épreuve. Surtout quand on se rend compte d’un impair éliminatoire à la cinquième minute ou qu’on manque décidément de chance. Il faut dire que les statistiques n’ont rien pour rassurer les candidats. Selon le dernier bilan pour l’année 2023, le taux de réussite du permis B, en baisse, n’excède pas les 55,9 %. Ces fâchés du permis, qui ont parfois fini par obtenir le précieux sésame, nous racontent leurs déboires de conduite. Aujourd’hui, Adrienne, 27 ans, chargée de production dans le spectacle, qui a tenté l’expérience cinq fois dans deux pays et quatre villes différents en s’entraînant pendant 120 heures.

«En 2016, j’ai 19 ans et je pars vivre à Grenade (Andalousie), en Espagne, pour mon Erasmus. J’entends dire que beaucoup de Français traversent la frontière pour y passer le permis : c’est moins cher et plus f