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Témoignage

Mon pire job d’été : «Au bout de dix jours, j’ai envie de jeter les enfants par la fenêtre»

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L’été rime souvent avec détente, mais pour beaucoup d’étudiant·e·s, il signifie surtout petit boulot. Dans notre deuxième épisode, les regrets d’Agathe, recrutée comme nounou par un couple fortuné dans le sud de la France.
«Les deux bébés sont horribles. La petite fille tape des crises de pleurs, le petit est beaucoup plus doux, mais il fait des reflux, y compris la nuit», raconte Agathe. (Photomontage Libération/Getty Images )
publié le 15 juillet 2025 à 8h21

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Pour les étudiants, la période estivale n’est pas toujours synonyme de vacances mais de job d’été. Selon une étude de l’Insee publiée en 2024, un quart des étudiants avaient en 2020 une activité professionnelle en dehors de leurs études. Vendeur sur les marchés, glacier ou animateur de colonie de vacances… Pour financer leurs études, arrondir les fins de mois ou s’offrir des vacances, ils ont tout fait – parfois dans des conditions loin d’être idéales. Ils s’en souviennent et nous racontent. Dans ce deuxième épisode, Agathe, Parisienne de 29 ans, raconte comment elle s’est occupée nuit et jour de deux bébés dans le sud de la France.

«Je suis étudiante en master, j’ai 22 ans, et j’entends parler d’une appli sur laquelle des parents cherchent des nounous pour l’été. Mon plan, c’est trois-quatre familles dans une maison, avec des enfants entre 5 et 10 ans qu’il faut un peu occuper… Mais je m’y prends trop tard, et il ne reste que les plans foireux.

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