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Témoignage

Mon pire job d’été : «Je tends mon plateau au client en lui disant d’aller se faire cuire le cul chez les Grecs !»

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L’été rime souvent avec détente, mais pour beaucoup d’étudiant·e·s, il signifie surtout petit boulot. Dans notre 4e épisode, Marlène se rappelle ses étés dans un bar d’hôtel de la Côte d’Azur, où elle a fini à la plonge.
Avec la phrase : «Bonjour, que désirez-vous ? Là, les désagréments commencent.» (Photomontage Libération/Getty Images )
publié le 17 juillet 2025 à 8h13

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Pour les étudiants, la période estivale n’est pas toujours synonyme de vacances, mais de job d’été. Selon une étude de l’Insee publiée en 2024, un quart des étudiants avaient, en 2020, une activité professionnelle en dehors de leurs études. Vendeur sur les marchés, glacier ou animateur de colonie de vacances… Pour financer leurs études, arrondir leurs fins de mois ou s’offrir des vacances, ils ont tout fait - parfois dans des conditions loin d’être idéales. Ils s’en souviennent et nous racontent. Dans cet épisode, Marlène, désormais directrice de communication parisienne âgée de 44 ans, raconte comme sa maladresse et son franc-parler ont sauvé son job d’été dans un bar d’hôtel tropézien.

«C’est l’été 1998. Je viens de rater mon bac, parce que j’ai eu des notes merveilleuses dans mes matières favorites, la philo (16/20) et l’art (20/20), mais uniquement dans ces deux matières. Convaincue que je n’arriverais pas à me rattraper dans le reste des épreu