Menu
Libération
Témoignage

Mon pire job d’été : «La femme dont je dois m’occuper m’accuse de lui avoir volé sa culotte»

Article réservé aux abonnés
L’été rime souvent avec détente, mais pour beaucoup d’étudiant·e·s, il signifie surtout petit boulot. Dans notre troisième épisode, Sandra (1), 36 ans aujourd’hui, revient sur son expérience écourtée d’auxiliaire de vie, à 18 ans.
«Je pars en courant et j’appelle aussitôt ma responsable en lui disant que j’abandonne. L’expérience aura duré moins de 24 heures.» (Photomontage Libération/Getty Images )
publié le 16 juillet 2025 à 8h19

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre newsletter gratuite «Vécu».

Pour les étudiants, la période estivale n’est pas toujours synonyme de vacances mais de job d’été. Selon une étude de l’Insee publiée en 2024, un quart des étudiants avaient en 2020 une activité professionnelle en dehors de leurs études. Vendeur sur les marchés, glacier ou animateur de colonie de vacances… Pour financer leurs études, arrondir les fins de mois ou s’offrir des vacances, ils ont tout fait - parfois dans des conditions loin d’être idéales. Ils s’en souviennent et nous racontent. Dans cet épisode, Sandra (1), avocate de 36 ans à Lyon, a dégoté, à 18 ans, un job d’auxiliaire de vie qui lui laisse un goût amer.

«Nous sommes à Paris. J’ai 18 ans, je viens d’obtenir mon bac et pour financer mes vacances prévues début août, je décide de me trouver un job. Je me rapproche, fin juin, d’une société qui s’occupe de placer des auxiliaires de vie auprès de personnes âgées dans le XIXe arrondissement, où je réside à l’époque. Nous sommes début juil