«Police du soleil, contrôle !» alpague un participant. En un rien de temps, nos bras reçoivent un pschitt de crème solaire impossible à refuser vu la chaleur ambiante en ce samedi 12 avril. Des conditions idéales pour danser au son de la techno, avec un léger vent diffusé par les basses sortant des sound systems. Pourtant, l’objectif de cette manifestation musicale parisienne n’est pas que de faire la fête sans devoir se téléporter dans une campagne isolée à l’autre bout de la région ou de la France. «Certes on écoute du son, mais on essaye surtout de faire changer l’image des party, en montrant qu’on est un peu partout, et qu’on est n’importe qui», explique Ambre, une étudiante en histoire de l’art. Initiée aux classiques rave parties et aux radicales free parties par son grand frère alors qu’elle avait 13 ans, la tout juste vingtenaire apprécie désormais «écouter de la techno dans le métro à 6 heures du matin, sans avoir besoin de me droguer».
Des effluves de cannabis flottent dans l’air. Le stéréotype «des drogués en pleine déc