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Rendez-vous

Où faire la fête après les manifs féministes du samedi 8 mars ?

Journée internationale des droits des femmesdossier
Ce samedi à Paris, Lyon, Toulouse ou Nantes, des bars et des clubs organisent des «after manif», booms et autres soirées en soutien aux luttes pour les droits des femmes. Florilèges.
Lors d'une soirée organisée par le collectif des Sœurs malsaines au Cabaret sauvage, à Paris, en avril 2022. (Amaury Cornu/Hans Lucas)
publié le 7 mars 2025 à 8h55

Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

Oui, la fête peut être un moyen de prolonger la lutte. Et le 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, n’échappe pas à la règle. A Paris,la nuit essaye de se réinventer depuis #MeToo, les propositions sont nombreuses cette année. Au Ground Control (XIIe arrondissement), tiers lieu culturel, l’association Nous Toutes Paris Nord propose aux manifestantes et leurs alliés de converger – gratuitement – pour «célébrer la joie militante» jusqu’à 0h30. Un format d’«after manif» également proposé par le collectif lesbien Dyke Menopause dans le restaurant et club A la folie (XIXe).

Plus intello, la revue féministe la Déferlante lance son 17e numéro à la Maison des métallos (XIe) – sur inscription à 10 euros – avec une table ronde, un quiz et un DJ set de Virginie Descente. Le Pavillon des canaux (XIXe) donne carte blanche à la journaliste Victoire Tuaillon jusqu’à 2 heures du matin, dans le cadre du festival Pop meufs. Les plus fêtardes peuvent ensuite se rendre en club version 8 mars : à Petit Bain (XIIIe), sur la péniche Mazette (XIIe), à la Machine du moulin rouge (XVIIIe) pour le «bal des hystériques» des Soeurs malsaines, et à la Station-Gare des mines (XVIIIe), pour le «bal des putes» d’un collectif de travailleuses du sexe.

En dehors des murs de la capitale, rendez-vous dans des rades, généralement queers et féministes, pour poursuivre la lutte. A Montreuil (Seine-Saint-Denis) par exemple, le bar à cocktails MontVenus confie les rênes de la maison à l’association Spectra records pour une soirée de soutien à la Maison des femmes, avec un show drag, des performances et des concerts (sur inscription, de 8 à 14 euros).

A Lyon, le café Rosa (VIIe arrondissement) invite les manifestantes à «un after manif» dès 18 heures – avec une cagnotte de soutien pour l’antenne locale du Planning familial – quand, à Toulouse, le bar queer la Gougnotte, dans le quartier Saint-Cyprien, et, à Nantes, le café intersectionnel féministe les Impertinant·es, organisent respectivement une soirée «kweer electro clash» et une «boum des adelphes» avec playlist participative.

Quiz femmes pionnières Quiz femmes pionnières

Autres sauteries recommandées : à Grenoble, la cave à vin les Rutilantes accueille «la boum» du festival féministe Hystéries collectives tandis qu’à Marseille, la «boum» du bar LGBTQIA + Boum, près de la Plaine (VIe), s’impose après un détour par la «zone d’occupation féministe», à la Joliette (IIe).