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Panne Facebook, un impact à géographie variable

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Le bug intervenu lundi a été plus rude pour les utilisateurs des pays du Sud.
(FILES) In this file photo taken on March 22, 2018 This photo illustration taken on March 22, 2018 shows apps for Facebook, Instagram, Whatsapp and other social networks on a smartphone in Chennai, India. - Major social media services including Facebook, Instagram and WhatsApp were hit by a massive outage on October 4, 2021, tracking sites showed, impacting potentially tens of millions of users. (Photo by ARUN SANKAR / AFP) (Arun Sankar/AFP)
publié le 9 octobre 2021 à 10h00

Attention, tournis. Le coût de l’impact économique global des six heures d’interruption de Facebook, WhatsApp et Instagram, mardi soir, est estimé à 160 millions de dollars (138 millions d’euros) par heure selon Netblocks, qui établit cette évaluation en compilant, entre autres, des données de la Banque mondiale et d’Eurostat. Autre information qui en dit long sur les retombées planétaires du géant du numérique : Facebook revendique 3,51 milliards d’utilisateurs mensuels actifs dans le monde pour l’ensemble de ses services – la Terre compte 7 milliards d’habitants. Le sentiment de panique et les pertes de revenus engendrés en Occident par ce bug pour les commerces digitalisés, marques et influenceurs, ont été amplement commentés. Qu’en est-il dans le reste du monde ?

Il existe bien sûr d’autres applis avec des fonctions similaires (Viber, Telegram, Signal, etc.), mais WhatsApp est devenu en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Asie, le principal moyen de communication entre les locaux et la diaspora éparpillée aux quatre coins du globe. Sachant que la fonction note vocale sur WhatsApp est très prisée des personnes ne sachant ni lire ni écrire partout à travers le monde. Pendant la panne, des millions de pro