Les poupées, la dînette ou les dessins pour les petites filles ; les petites voitures, les balles ou les dinosaures en plastique, pour les petits garçons. Chez les enfants, la division ludique des sexes a encore de beaux jours devant elle, malgré une offre moins genrée cette dernière décennie – il suffit de se rendre dans un magasin de jouets pour constater comment cette répartition selon le genre des bambins est entretenue. L’affaire est d’autant plus sérieuse que de nombreux travaux ont montré comment les jeux concourent à enfermer précocement les enfants dans des rôles féminins ou masculins, aka les stéréotypes de genre.
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Or, les écarts sont significatifs dès le plus jeune âge, c’est-à-dire 2 ans, confirme ce mercredi 19 février l’Institut national d’études démographiques. Quand 80 % des petites filles pouponnent, contre 20 % des petits garçons, le rapport s’inverse sur les voitures miniatures : 90 % des petits garçons y jouent, con