«C’est très strict chez nous. On n’a même pas de télévision. Le seul écran auquel ont droit les enfants, c’est un vieil ordi familial que les enfants se prêtent entre eux. Nous avons installé un système de contrôle parental et chacun a son profil et son mot de passe. Ils ont droit à trente minutes par jour et jamais après le dîner. Ça, c’est la règle officielle. Ce qui a tout bousculé, c’est la variable Pronote. Je trouve assez étonnant que l’école insiste pour que les enfants aient un temps limité d’écran, mais que tout passe via ce programme : les devoirs, la messagerie avec les professeurs ou la direction, les notes, les emplois du temps avec les absences… On voudrait que notre aînée soit autonome dans ses devoirs, donc elle a négocié pour dire que les trente minutes par jour ne pouvaient pas inclure le temps passé sur Pronote, et je ne peux pas surveiller sans cesse ce qu’elle fait.
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«L’écran est globalement une source de stress et de disputes dans la famille car quand les trente minutes sont écoulées, ils me demandent toujours quinze minutes de plus pour “terminer un épisode”… Ce à quoi je cède souvent. Il faut dire aussi que quand je suis en télétravail, cela m’arrange parfois qu’ils soient devant l’écran. Il y a des moments où c’est pratique. Je n’en suis pas fière, c’est le côté