«Le temps d’écran est un vrai sujet ! Avant même d’avoir un enfant, j’étais sensibilisé à ses dangers. Cela peut altérer le développement cérébral. J’avais vu des images d’enfants qui consultaient car ils étaient en boulimie d’écran. Or les écrans sont désormais partout : il y a une extrême vigilance à avoir, surtout avant 3 ans et, avec mon mari, on l’a abordé en mode despotes car j’étais en panique totale.
«Notre fille n’a donc vu aucun écran jusqu’à ses 3 ans. C’était dur. Je me suis mis une telle pression que je me suis autoterrorisé. Lorsqu’elle a eu 3 ans et un jour, ça a été un peu une délivrance, on s’est dit qu’elle pouvait regarder un petit truc de temps en temps – c’est très pratique – mais on a continué à être hyper vigilants. Cela demande vachement de ressources en tant que parents car il faut trouver des alternatives pour éviter que notre fille se retrouve devant les dessins animés. C’est une contrainte à assumer : il est préférable de jouer, de lire une histoire ou de faire un dessin. Et tant pis si j’ai moins de temps pour la logistique quotidienne. C’est pour la protéger.
L'épisode précédent
«Vers ses 4 ans,