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Témoignage

Mon ami imaginaire : «C’est toute une planète de personnages, un monde parallèle, un peu comme dans les Sims»

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Pour «Libé», ils ou elles rendent hommage à ces compagnons qui n’existaient que dans leur tête d’enfant. Dans le troisième épisode de notre série, Anaïs décrit la galaxie d’amies qu’elle invoque encore parfois pour s’endormir.

«L’une est gymnaste, une autre veut devenir médecin. L’une est blonde avec des cheveux bouclés, une autre est très grande et brune», décrit Anaïs. (Photomontage Libération. Getty Images )
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 22/10/2025 à 9h20

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Une figure humaine, un animal qui parle voire un objet… Très nombreux sont les enfants à avoir un compagnon imaginaire. Les études les plus récentes indiquent que jusqu’à 65 % des mômes s’inventent, entre 3 et 7 ans, un ami qu’ils savent fictif. Une étape importante de l’enfance, qui répond parfois à la solitude et le signe d’une grande créativité, dont les parents ne doivent pas s’inquiéter. Dans cet épisode, Anaïs (1), 35 ans, juriste à Paris, a bâti toute une constellation d’amies pour jouer ou faire ses devoirs.

«Mes amies imaginaires apparaissent quand j’ai 5 ou 6 ans, de ce que me dit ma mère. Au début, il ne s’agit que d’une amie, une fée. Puis, je crée une sorte d’écosystème avec plein de personnages reliés, la sœur, la mère, les cousines. C’est toute une planète de personnes différentes, un monde magique e