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Témoignage

Mon ami imaginaire : «C’est un explorateur, vulcanologue ou anthropologue, très inspiré par Tintin»

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Pour «Libé», ils ou elles rendent hommage à ce compagnon qui n’existait que dans leur tête d’enfant. Dans le premier épisode de notre série, Charles se souvient de l’irruption d’un aventurier dénommé Jean-Pierre Boulon dans son esprit.

«J’ai plein de personnages dans la tête dont je me sens proche. J’ai un lien très émotionnel avec eux», raconte Charles. (Photomontage Libération. Getty Images)
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 20/10/2025 à 9h45

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Une figure humaine, un animal qui parle voire un objet… Très nombreux sont les enfants à avoir un compagnon imaginaire. Les études les plus récentes indiquent que jusqu’à 65 % des mômes s’inventent, entre 3 et 7 ans, un ami qu’ils savent fictif. Une étape importante de l’enfance, qui répond parfois à la solitude et le signe d’une grande créativité, dont les parents ne doivent pas s’inquiéter. Dans cet épisode, Charles, 32 ans, traducteur et photographe, se remémore Jean-Pierre Boulon, explorateur qui lui donnait des nouvelles par des lettres imaginaires.

«J’ai des souvenirs assez flous de cette période parce que je suis un enfant très intérieur, imaginatif, solitaire et donc plongé dans les livres, comme la collection des Jules Verne. A l’école, je n’ai pas d’amis. Ma sœur jumelle est pourtant très sociable et adaptée. Donc la fiction occupe une place importante dans ma vie.