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Témoignage

Mon ami imaginaire : «GAN apparaît quand je m’ennuie, c’est un rempart à la solitude»

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Pour «Libé», ils ou elles rendent hommage à ce compagnon qui n’existait que dans leur tête d’enfant. Dans le deuxième épisode de notre série, Lilas évoque cet éphémère ami qui la tenait éveillée à l’heure du coucher.

«GAN, mon ami imaginaire, est un complice de jeux. Je lui raconte des histoires, on fait la causette», raconte Lilas. (Photomontage Libération. Getty Images )
ParFlorian Bardou
Chef de service adjoint - Modes de vie
Publié le 21/10/2025 à 7h24

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Une figure humaine, un animal qui parle voire un objet… Très nombreux sont les enfants à avoir un compagnon imaginaire. Les études les plus récentes indiquent que jusqu’à 65 % des mômes s’inventent, entre 3 et 7 ans, un ami qu’ils savent fictif. Une étape importante de l’enfance, qui répond parfois à la solitude et le signe d’une grande créativité, dont les parents ne doivent pas s’inquiéter. Dans cet épisode, Lilas, 37 ans, scénariste en région parisienne, décrit un vieux compagnon fictif, GAN, qui l’accompagnait avant de se coucher, entre 4 et 6 ans.

«Il y a dix ans, en 2015, je vais voir Vice-Versa [long-métrage de Pixar, ndlr] au cinéma. Dans le film, il y a un passage où la petite fille, que l’on suit, voit des pans entiers de sa mémoire d’enfant disparaître en grandissant. Son ami imaginaire, qui a l’a