71 conversations et 46 dates, c’est ce qu’il a fallu à Naya (1), une femme lesbienne responsable marketing, avant de tomber sur Léo (1), un homme gay agent immobilier. Six ans après leur rencontre, les deux tout juste quadra racontent leur histoire à tour de rôle, pendant que l’autre tente de dompter «la tempête» qu’incarne leur progéniture âgée de 4 ans. Un couple de parents en apparence banal, à la différence qu’il et elle ne sont, et n’ont jamais été, «ni ensemble, ni amoureux», mais coparents. «La trentaine passée, on voulait fonder une famille sans devoir attendre de rencontrer notre âme sœur», résume Naya, qui a d’abord fouillé dans son entourage, «anciens amis d’enfance pas vu depuis le collège» compris, à la recherche d’un homme avec qui se lancer dans ce projet de vie. Léo, lui, s’était même résigné à s’étiqueter hétérosexuel sur les applications de rencontres amoureuses, pour ensuite expliquer son projet de coparentalité à ses dates… qui n’étaient pas emballées.
Et pour cause, la coparentalité est une démarch