«Je n’ai jamais été fumeuse régulière de tabac. Avant d’avoir des enfants, je fumais dans des fêtes, mais je me suis mise à fumer en secret de façon plus régulière au moment de mon divorce, il y a quatre ans. A tous points de vue c’est mal, et je ne l’assume pas pour des raisons écologiques, sanitaires, politiques. Quand j’invite des gens chez moi et je sais qu’ils vont fumer, je préfère acheter des cigarettes avant, parce que je n’assume pas trop de taxer les gens. Et comme je ne fume pas beaucoup, je cache le paquet dans mon tiroir à culottes ! Je me suis déjà rendu compte que mon tiroir était visité, mais je ne suis pas totalement sûre. Je ne fume jamais quand les enfants sont là, seulement quand ils sont chez leur père. Ou alors c’est arrivé quand ils étaient au lit et dormaient à poings fermés, mais c’est très rare.
«Je cache toujours les mégots dans un petit sac que je mets au fond de la poubelle. Tous les jours, je me dis que c’est passager, que ça ne va pas durer. Je ne l’assume pas parce que c’est indéfendable. Aussi je fume des fines, et je prends un chewing-gum tout de suite après. Et je ne vais pas leur faire un bisou après avoir fumé ! Peut-être qu’ils m’ont déjà grillée mais ils ne m’ont jamais rien dit.
L'épisode précédent
«J’arrive à assumer plein de failles mais ça, fumer, je trouve ça tellement pourri. Il y a d’autres choses que je peux assumer mais pas ça. Par exemple, je me sens moins coupable sur les raisons du divorce, qui sont pleinement légitimes, que sur la cigarette. Qua