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Il n’y a pas que les enfants qui perdent leurs repères quand ils quittent le nid familial. Leurs parents aussi. Vécu par certains comme un arrêt de leurs fonctions, par d’autres comme un nouveau départ voire un soulagement, le départ des enfants du foyer familial n’est jamais anodin. Père et mère, ils et elles témoignent. Aujourd’hui, Tom, 54 ans, artiste hippie de la côte nord du New Jersey, en Australie, raconte le départ de sa fille pour Paris et de son fils pour Sydney.
«A la maison, il ne reste plus que ma femme, ma dernière fille, Willow, qui joue en ce moment avec notre chien, et moi. Nous vivons dans une petite enclave hippie de Bellingen. Pour que nos enfants fassent leurs études, ils doivent partir dès qu’ils ont eu 18 ans. C’est le cas de mon aînée, Tallulah, et du deuxième, Clancy. J’ai une relation très fusionnelle avec Tallulah. Je l’appelle “Dadoo”. Ça a été une enfant très difficile, assez autoritaire, mais je l’ai été aussi, je ne lui en veux pas. Depuis qu’elle a 10 ans, elle veut être réalisatrice. J’ai toujours été son bras droit, elle me faisait part de ses idées et j’étais son assistant sur ses tournages. A ses 18 ans, elle est acceptée à la Sorbonne, à Paris, pour des études de cinéma. C’était son rêve et puisque ici il n’y a pas beaucoup d