«Au secours, j’angoisse, mon enfant fait sa rentrée.» A quelques mots près, il s’agit sans doute d’un des messages de détresse les plus récurrents de ce début d’année scolaire. Et ce sera rebelote l’an prochain. Le spleen des darons tourne en boucle dans les soirées retrouvailles entre amis (après la coupure estivale), aux abords des machines à café et surtout à la sortie des écoles. D’après une étude des entreprises GoStudent et Kantar en 2022, 87 % des parents se disent stressés par la rentrée. La même étude affirme que l’Hexagone se classe parmi les pays les plus impliqués d’Europe dans la scolarité de leur enfant derrière l’Espagne et l’Italie.
Ce qui agite les parents, c’est l’angoisse du loupé, de la cagade pour le dire trivialement. Le scénario catastrophe, c’est Jules qui se fait dessus devant tous ses camarades. Le coup de flip, c’est que cette foirade le stigmatise et le marque au fer rouge, qu’un souvenir négatif en découle et vienne perturber sa scolarité, et sa vie d’adulte plus tard. La panique des parents, c’est de voir le meilleur ami de leur fille si taiseuse ne plus être dans sa classe cette année. Va-t-elle développer u