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Depuis la simplification de la procédure en juillet 2022 grâce à la loi Vignal, 150 000 personnes ont déjà changé leur nom de famille, un triplement de la demande, selon une étude de l’Insee. Elles sont plutôt jeunes (la moitié ont entre 18 et 29 ans, un quart entre 30 et 39 ans) et majoritairement des femmes (57 %). Aujourd’hui, Annick, 27 ans, porte fièrement le nom de son beau-père.
«J’ai attendu mes 25 ans pour porter le nom de mon beau-père, en septembre 2022. Je ne pouvais pas prétendre à la procédure simplifiée, parce que je voulais prendre le nom d’un beau-parent et non celui d’un parent biologique. Alors on s’est tournés vers une demande d’adoption simple et j’ai pris le nom de l’adoptant. C’est différent d’une adoption plénière, qui efface totalement le père biologique au profit du père adoptant. Là, officiellement, j’ai deux pères. Mon géniteur et mon père adoptant, ex-beau-père.
«Prendre son nom était une évidence. Je suis née