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Tube de l'été !

Protection face au soleil : «Surveiller l’indice SPF de sa crème solaire ne suffit pas»

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Fonctionnement, critères d’achat, fréquence de tartinage… En plein dans la première vague de chaleur de l’année, Libé a posé trois questions au dermatologue Christophe Bedane pour connaître et respecter les bonnes pratiques cet été.
La technicité des protections solaires s'est fortement développée selon Christophe Bedane. (Iorgis MATYASSY/Photo Iorgis Matyassy pour Libé)
publié le 20 juin 2025 à 18h08

Souvent oublié et parfois dénigré, au profit d’un bronzage qu’on espère doré, le tube de crème solaire est pourtant l’indispensable de la peau dénudée et exposée au soleil. Selon Santé publique France, l’exposition sans protection aux rayons ultraviolets est la première cause de cancers cutanés. Un rappel important en cette première forte vague de chaleur qui touche la France cette année, que relaie pour Libération le professeur Christophe Bedane, dermatologue au CHU de Dijon. Même si, «l’usage d’une crème solaire doit être doublé d’autres précautions» comme «le port de vêtements adaptés», «la technicité» des protections solaires s’est fortement développée. A la condition que les bonnes pratiques soient respectées par les consommateurs.

Comment fonctionne une crème solaire ?

A l’intérieur d’une crème solaire, on retrouve des filtres solaires, c’est-à-dire des molécules chimiques qui absorbent les photons-UV [particule solaire avec une courte longueur d’onde, ndlr] et évitent qu’ils