Jamais les Français n’ont autant admis avoir envisagé ou mis en pratique l’idée de revendre leurs cadeaux de Noël sitôt la dinde digérée. Les chiffres sont criants : un quart de nos consopatriotes (23 %) sont cette année, une fois les présents déballés, prêts à filer sur le Bon Coin, Vinted, ou tout autre site de (re) vente entre particuliers, pour en tirer un petit pécule – une cinquantaine d’euros – bienvenu pour finir un mois excessif en dépenses sous la coupe d’une inflation toujours aussi élevée. Soit dix points de plus qu’il y a dix ans – et c’est sans compter ceux qui en font don. L’affaire, devenue un joli marronnier journalistique, est documentée depuis une quinzaine d’années par l’annuel baromètre Kantar pour eBay.
Et son essor, à l’instar de l’engouement pour les cadeaux d’occasion ou faits main, attesterait de la «levé