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Secret de boulot : «La pisse, c’était un moyen de marquer mon territoire et de l’emmerder»

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Témoignages - Au boulotdossier
Métro-boulot-culot… Travailleurs et travailleuses nous racontent leurs petits secrets et gros ratages professionnels. Dans notre cinquième épisode, Alexandre pour qui, après un non-renouvellement de contrat, la vengeance est un plat qui n’attend pas.
«Face à l’attitude de mon chef, je me suis dit que j’en avais marre d’être pris pour un con.» (Getty Images/ Montage Libération)
publié le 3 mai 2024 à 10h12

A raison de 43 années de cotisation, les Françaises et les Français passeraient quelque 70 000 heures au travail dans leur vie. Assez pour commettre quelques actes inavoués et inavouables. Aujourd’hui, Alexandre, 32 ans, chargé de projet à Paris.

«A l’époque, j’étais contractuel dans une agence ministérielle. J’avais été au bout d’un premier contrat de six mois qui s’était très bien passé. Le Covid est arrivé, ça a un peu rebattu les cartes et mon N + 1 m’a recontacté pour un poste similaire dans un autre service, et on m’a proposé un contrat d’un an pour pallier un départ récent. Rapidement, les relations avec mon nouveau supérieur ont été très bonnes et j’ai dit que je souhaitais continuer avec un contrat de trois ans. Il m’a assuré qu’il allait tout faire pour que je l’obtienne. Au début de l’été, juste avant de partir en congés, j’ai eu un entretien de recrutement factice car, pour des raisons légales, ils étaient obligés de publier une annonce pour le poste.

«Je suis parti en congés avec la certitude d’avoir ce contrat puisqu’on me l’avait promis. A mon retour, pas de nouvelles, j’envoie donc un message à mon chef qui me répond qu’il va me téléphoner. Là, je me suis douté ça puait. Bingo : il m’annonce que mon contrat prend fin pour une histoire de mail un peu moqueur lu par la RH. Un motif f