Une fois n’est pas coutume, le communiqué de presse est spirituel, teinté d’humour : «Certains sont assez audacieux pour emporter des téléviseurs, des matelas, des pianos ou même des animaux en peluche.» Il émane d’un guide allemand spécialisé dans l’hôtellerie de luxe et accompagne une étude : entre septembre et octobre 2023, Wellness Heaven a effectué un sondage auprès de 1 376 gérants d’hôtels pour établir une cartographie du vol. Sachant que les établissements concernés affichent 4 voire 5 étoiles, ce qui présuppose a priori une clientèle qui n’a pas franchement besoin de chouraver.
Le résultat est savoureux. Si le nombre total de vols n’est pas indiqué, le décryptage typologique confirme (comme d’autres études précédentes) que l’humain, blindé ou pas, est un sacré zozo. Parce que tout de même, aller voler des télécommandes, voire un matelas, voire… un piano ? Bon, ces deux derniers exemples sont trop rares pour figurer dans le tableau des pourcentages où le trio de tête est prévisible : 79.2 % des hôteliers interrogés déclarent des vols de serviettes, 66,4 % des vols de peignoirs et 49,8 % des vols de cintres – ces objets précèdent les stylos, les cosmétiques, les piles, les couverts, les œuvres de déco, les tablettes électroniques, les couvertures, les coussins, les assiettes, les cafetières, les télécommandes et les sèche-cheveux.
«Tête de sanglier empaillée»
Le compte rendu s’enrichit d’anecdotes qui l