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Pour beaucoup, la magie de Noël, ce sont de grandes réunions de famille, des agapes, des cadeaux souhaités au pied du sapin et des embrassades à foison dans la joie et la bonne humeur. Mais, loin des fantasmes d’un jour béni, la dure réalité du quotidien aime parfois se rappeler à nous, via une dispute avec un oncle raciste, une intoxication alimentaire, un repas raté ou une panne de train. Aujourd’hui, Kevin, 35 ans, commercial à Paris, narre la galère d’un 24 décembre à la bougie après un trop long voyage en train.
«C’est la fin de l’année 2011. Je viens de terminer mes études et j’occupe un petit boulot à la Fnac. Je travaille le 24 décembre et suis obligé de finir tard. Je dois ensuite rejoindre ma famille en Ardèche, depuis Paris, pour passer le réveillon. Je dois donc prendre un premier train pour Lyon, puis un second. Le TGV part à l’heure. Il commence à neiger et à une demi-heure après le départ, on entend un gros choc. Il est quelque chose comme 20 h 30. On vient de percuter une biche ou un sanglier. On se retrouve coincés sur les rails deux heures, on doit patienter. Evidemment tout le monde est énervé.
«La SNCF nous offre un petit truc à grignoter. Je reste zen, je préviens mes parents et ils viennent me chercher à Lyon Part Dieu vers une heure du matin