Quelques jours de plus pour barboter dans la Seine. Dans un post Bluesky publié ce mercredi 27 août, la maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce la prolongation des baignades dans le fleuve pour encore deux semaines. Un plaisir rendu possible depuis le 5 juillet dernier, après un siècle d’interdiction.

Le rafraîchissement se fera sur le site de Grenelle jusqu’au 7 septembre et sur celui de Bercy jusqu’au 14. Le troisième site de Bras Marie fermera comme prévu le 31 août afin de ne pas gêner davantage la navigation. Pour compenser, le site de Bercy ouvrira dès 8 heures et jusqu’à 21 heures. En prime, «un dernier week-end de baignade à Bercy les 20 et 21 septembre viendra également clôturer ce premier bel été de la baignade dans la Seine !», commente l’élue socialiste. A condition évidemment que la météo soit clémente et que la qualité de l’eau soit correcte.

Même si l’adjoint à la mairie de Paris en charge du dossier, Pierre Rabadan, évoque ce mercredi un «investissement écologique qui n’a pas de prix», la municipalité va devoir débourser 300 000 euros pour les salaires du personnel mobilisé ainsi que les frais de redevance. Le week-end de clôture devrait rallonger l’enveloppe de 30 000 euros. Des dépenses justifiées par l’engouement du public. Durant le premier mois plutôt pluvieux, les trois points de baignade avaient enregistré quelque 35 000 entrées. Un succès compte tenu des treize jours de fermeture à cause de la pluie. Puis, août et son soleil caniculaire avait fini par conquérir le cœur de nombreux riverains restés frileux : 40 000 entrées en deux semaines, nous avait révélé Pierre Rabadan, l’adjoint à la mairie de Paris en charge du dossier.

Dans son post sur Bluesky, Anne Hidalgo en comptabilise, au 27 août, «près de 100 000». «On était peut-être les seuls à s’attendre à un tel succès, tant on a dû faire face à de la défiance. La preuve par l’exemple étant la meilleure des solutions», avait précisé à Libé le Monsieur sports et JO d’Anne Hidalgo.

Depuis une semaine, plusieurs sources concordantes nous avaient avertis que l’équipe municipale réfléchissait à un moyen de poursuivre ces baignades en eau douce au-delà de la rentrée scolaire. Car des questions budgétaires et logistiques rentraient en compte pour permettre l’accueil des adeptes sur ces sites totalement gratuits. Entre autres, les sauveteurs devaient être disponibles. Par ailleurs, rien n’était possible sans l’accord du préfet d’Ile-de-France.

Anne Hidalgo confirme plus largement la volonté de Pierre Rabadan qui nous avait assuré de la poursuite de l’expérience continuerait dans les années à venir, peu importe la couleur politique de la mairie. L’élue PS, en fin de mandat, loue un «héritage précieux et durable pour Paris.»

Mise à jour : à 14 h 47, avec des précisions sur les horaires et les coûts de cette prolongation.