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Témoignage

Les déguisés du Tour de France : «J’aimerais transmettre mon costume à quelqu’un qui souhaite manifester contre Trump»

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Sur les bords de route de la course cycliste, les spectateurs sont nombreux à sortir leur meilleur costume, parfois spectaculaire. Dans le cinquième épisode de notre série, Jenny, en statue de la Liberté anti-Trump.
Jenny, croisée sur le Tour de France dans la Drôme, s'est inspirée de l'œuvre de Judith de Leeuw à Roubaix. (Marco Bertorello /AFP)
par Margaux Gable, envoyée spéciale sur le Tour
publié le 25 juillet 2025 à 8h21

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Le Tour de France, ce n’est pas que du vélo. Ce sont aussi des dizaines de milliers de personnes chaque jour sur les bords de route qui encouragent, mangent, chantent, dansent. Et parfois, se déguisent. Ces parures racontent une histoire. Dans cet épisode, Jenny la statue de la Liberté, oléicultrice de 46 ans, croisée à Roche-Saint-Secret-Béconne, dans la Drôme, raconte le combat politique qui se cache derrière son imposante couronne d’argile.

«C’est mon tout premier Tour de France. On regarde souvent à la télé avec mes enfants quand le peloton passe dans notre région mais je ne connais aucune équipe et aucun cycliste ! En vérité, ça s’est fait sur un coup de tête : on fêtait mon anniversaire la veille avec plusieurs amis et je me suis dit que le Tour serait une bonne vitrine pour porter un combat politique. Je voulais militer dans un événement festif et mes amis m’ont encore suivie dans mes idées folles. L’ambiance est folle ! I fucking l