Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre newsletter gratuite «Vécu».
Le Tour de France, ce n’est pas que du vélo. Ce sont aussi des dizaines de milliers de personnes chaque jour sur les bords de route qui encouragent, mangent, chantent, dansent. Et parfois, se déguisent. Ces parures racontent une histoire. Aujourd’hui, Jean-Marc Mercier, 72 ans, mister Maroilles par amour du Tour et de sa région natale.
«L’autre soir, on était garés avec 150 caravanes. A 20h30 la police arrive : “Arrêté préfectoral, on a oublié de mettre les panneaux, vous avez pas le droit de rester là.” Affreux. On trouve un parking privé après Béthune (Pas-de-Calais), à côté d’une concession de camping-cars. On s’installe, on fait une petite fête, on mange du maroilles, on boit un coup. Le lendemain matin, à 8 heures : boum-boum. “C’est la sécurité du Tour de France, vous êtes sur la zone de ravitaillement, vous dégagez.” Mais on est sur un terrain privé ! On n’a même pas eu le temps de s’habiller. Vite, il fallait bouger tout-de-suite-maintenant. On était en pyjamas. J’ai mis mes chaussures et on est partis.
Premier épisode
«Moi, c’est Jean-Marc Mercier. Avant je travaillais dans l’industrie, dans la ferraille. Dès que le Tour passait à 100, 150 kilomètres, je posais une journée