«Les parents de ma femme, Pauline, ont une maison dans le Cantal, à côté d’une petite station de ski. En 2018 ou en 2019, je suis allé skier avec eux, alors que j’en avais jamais fait de ma vie car j’ai grandi au Maroc. Culturellement, le ski, ce n’est pas quelque chose dont j’ai hérité. D’abord, j’avais une super combi fuchsia des années 80, prêtée par les parents de Pauline : avec cet accoutrement soit t’es une superstar et ça va, soit t’es nul et là tu es complètement ridicule. Et moi, j’étais vraiment ridicule !
«J’ai un peu trop écouté la mère de Pauline qui m’a dit “Tu as l’habitude du sport, prends juste une heure de cours et tu vas nous suivre, ça va aller”. Je l’ai crue, j’ai pris une heure de cours, avec un vieux mono de l’ESF [Ecole du ski français, ndlr], un type qui devait avoir 60 balais et que ça faisait chier de ne donner que des cours d’une heure. La première demi-heure, il t’explique la théorie, comment chausser, déchausser, et ensuite pendant les trente minutes restantes, tu pratiques. J’ai dû faire deux petites descentes, en bas de la piste là où les enfants s’entraînent, puis le mono m’a laissé seul et est parti. La première descente, ça allait, mais la deuxième, je ne maîtrisais pas du tout. Faire le chasse-neige, ça fait mal aux cuisses et aux genoux surtout au moment de tourner. Bref, ce n’était pas très confortable.
L'épisode précédent
«Je ne contrôlais tellement pas ma trajectoire que je suis arrivé face à un groupe d’enfants de 4 ou 5 ans, j’ai crié “Po