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Ma pire rando : «Et là, nos trois GPS donnent des positions différentes»

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Témoignages - Voyages et loisirsdossier
Sur les chemins de randonnée, il y a le marcheur qui anticipe le moindre pépin et celui qui part la fleur au fusil. Jusqu’au jour où c’est la cata. Dans notre deuxième épisode, Marine, 35 ans, conseillère politique, se souvient d’une «petite» balade en Toscane devenue un calvaire à la «Koh Lanta».
En vacances en Italie, Marine était partie pour ce qui devait être balade en Toscane et qui s'est révélé une excursion de plusieurs heures dans la jungle, «en sandales, minishort et chemise». (Arthur Gau/Libération)
publié le 8 avril 2024 à 10h12

Malgré l’expérience, une randonnée, mal préparée, peut virer au cauchemar et parfois au drame. Des randonneurs, néophytes ou chevronnés, nous racontent une balade qui a tourné à la catastrophe. Retrouvez aussi nos conseils pour partir bien préparé.

«C’était pendant mes vacances en Toscane, l’été dernier. Je suis partie avec une dizaine d’amis. On avait prévu d’aller dîner dans un restaurant tous ensemble pour fêter le dernier jour du séjour. En début d’après-midi, avec un ami très sportif et son compagnon, on se demande si on ne ferait pas une petite balade autour de la maison. Je suis pour, mais seulement si on ne va pas trop loin, rien que pour marcher une heure. Donc je pars avec eux en sandales, minishort et chemise, et on s’éloigne de cette maison, perdue dans la pampa toscane. Je demande à cet ami sportif si la balade est une boucle, et il me répond : “Non, on descend et on remonte”.

«On s’aventure sur ce chemin. Soudain, il se met à pleuvioter, pas grand-chose, mais le terrain devient de plus en plus accidenté. Par terre, il y a un mélange de boue et de petites pierres. Le ciel se couvre, ça devient vraiment menaçant. A un moment, on aperçoit un lac à moitié asséché, entouré de gorges pas très rassurantes. L’ami sportif décide d’aller prendre un bain, nu, malgré la météo qui devie