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Ma pire rando : «Je me dis que des loups vont être attirés par l’odeur de mon sang, qu’il faut qu’on se cache»

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Témoignages - Voyages et loisirsdossier
En randonnée, il y a le marcheur qui anticipe le moindre pépin et celui qui part la fleur au fusil. Jusqu’au jour où la catastrophe arrive. Dans notre dixième épisode, Mona nous raconte la première et dernière randonnée de sa vie.
Mona et ses amies sont allées randonner dans le Mercantour (Alpes-Maritimes). (David Hughes/Robert Harding. Getty Images)
publié le 13 avril 2025 à 7h34

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Malgré l’expérience, une randonnée, mal préparée, peut virer au cauchemar. Des randonneurs, néophytes ou chevronnés, racontent une balade qui a tourné à la catastrophe. Retrouvez nos conseils pour partir bien préparé. Aujourd’hui, Mona, 27 ans, perdue dans le Mercantour (Alpes-Maritimes).

«En août 2021, je pars avec une amie, aussi novice en la matière que moi, faire de la randonnée dans le parc du Mercantour. Comme tous ces Parisiens en post-confinement, nous fantasmons le grand air, la nature, les espaces sauvages. Grosse frénésie Into the wild.

«Nous louons, pour quatre jours, un Airbnb à la station de ski d’Auron. Avant de partir, j’achète un sac à dos basique et les baskets les moins chères de Decathlon.

«Le premier matin, réveil à 7 heures : nous sommes hyper motivées. On chope un sandwich et direction l’office de tourisme. On nous donne une carte avec des parcours de différentes couleurs. On choisit le vert, c’est le