Menu
Libération
Témoignage

Ma pire rando : «Je me fais littéralement dessus, j’ai des excréments jusqu’aux chevilles»

Article réservé aux abonnés
Témoignages - Voyages et loisirsdossier
En randonnée, il y a le marcheur qui anticipe le moindre pépin et celui qui part la fleur au fusil. Jusqu’au jour où la catastrophe arrive. Dans notre neuvième épisode, Laura se souvient de son ascension désastreuse du Machu Picchu, au Pérou.
Le «chemin de l'Inca», 39 kilomètres pour quatre jours de marche, mène au Machu Picchu, au Pérou. (Weiwei Li/Getty Images)
publié le 23 mars 2025 à 11h13

Pour ne rater aucun témoignage, aucune histoire, inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter «Vécu».

Malgré l’expérience, une randonnée, mal préparée, peut virer au cauchemar. Des randonneurs, néophytes ou chevronnés, racontent une balade qui a tourné à la catastrophe. Retrouvez nos conseils pour partir bien préparé. Aujourd’hui, Laura, 36 ans, ingénieure commerciale vivant à Mexico, qui se souvient de son ascension désastreuse du Machu Picchu, au Pérou.

«On est en 2014, c’est la fin de mes études, je pars pour quatre mois de road trip en Amérique du Sud avec mon frère, sa compagne et un pote. On visite le Pérou, en mai, et on réserve quatre jours de trek autour d’Aguas Calientes, la ville du Machu Picchu, avec un guide. Le deuxième jour, on se réveille à 4 heures du mat’ dans un froid glacial. On est à 4 000 mètres d’altitude et on doit encore grimper 500 mètres de dénivelé sous la neige. J’ai les doigts des pieds et des mains congelés, ça fait un mal de chien. On arrive en haut et ensuite on commence à descendre, on passe de la neige à la pluie puis à la chaleur tropicale. Je commence à avoir des crampes intestinales. Et une intuition : mon corps ne va pas supporter un changement de climat aussi brusque.