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Ma pire rando : «J’hallucine, ma semelle se décolle alors que la randonnée n’a même pas commencé»

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Témoignages - Voyages et loisirsdossier
En randonnée, il y a le marcheur qui anticipe le moindre pépin et celui qui part la fleur au fusil. Jusqu’au jour où la catastrophe arrive. Dans notre huitième épisode, Marine évoque ses chaussures catastrophiques.
«Le lendemain, bâtons en main, sac sur le dos et chaussures recollées aux pieds, on repart.» (arthur gau/Libération)
publié le 28 octobre 2024 à 7h03

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Malgré l’expérience, une randonnée, mal préparée, peut virer au cauchemar. Des randonneurs, néophytes ou chevronnés, racontent une balade qui a tourné à la catastrophe. Retrouvez nos conseils pour partir bien préparé. Aujourd’hui, Marine, 24 ans, assistante de production à Paris, nous évoque ses ennuis qui ont commencé dès la première heure de son voyage, pour la poursuivre comme le sparadrap du capitaine Haddock.

«En août 2022, je pars accompagnée d’une amie dans la vallée des merveilles, dans le Mercantour, dans le sud-est de la France. Notre but : nous dépasser physiquement et partir un peu à l’aventure. Le programme est, a priori, simple : quatre jours de randonnée puis deux jours à Menton pour se reposer et profiter de la plage ensoleillée. En théorie, un super entre-deux.

«Parisiennes, on part de la capitale avec un train qui nous conduit à un village un peu paumé. De là, on doit prendre un bus qui, lui, doit nous emmener à bon port, c’est-à-dire au premier refuge. Au bout de quelques centaines de mètres parcourus dans ce bled, j’hallucine : ma semelle se décolle alors qu