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Ma pire rando : «On lâche la corde et on part dans le vide»

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Témoignages - Voyages et loisirsdossier
En randonnée, il y a le marcheur qui anticipe le moindre pépin et celui qui part la fleur au fusil. Jusqu’au jour où la catastrophe arrive. Dans notre sixième épisode, Guillaume, 33 ans, dans l’événementiel, se souvient être parti pour une rando «tranquille».
(Arthur Gau/Libération)
publié le 12 avril 2024 à 15h52

Malgré l’expérience, une randonnée, mal préparée, peut virer au cauchemar. Des randonneurs, néophytes ou chevronnés, nous racontent une balade qui a tourné à la catastrophe. Retrouvez nos conseils pour partir bien préparé.

«En juillet 2017, je pars une semaine à Annecy avec deux amis. On n’est pas des gros aventuriers donc on décide de suivre une rando tranquille recommandée par un guide de la ville. On choisit une “sportive”, rien d’impossible à part des petits passages où vous devez un peu vous agripper. Mais c’est loin d’être de l’alpinisme. Comme tous les chemins partent de la vallée, tous les participants sont là. Jusqu’au moment où on ne trouve plus la trace qu’on suivait. Arrivés à une intersection, les familles avec enfants partent à droite, donc on se dit que notre sentier “sportif” est celui de gauche. Déjà, c’était un mois de juillet un peu spécial : à cause des intempéries, les chemins n’étaient pas très bien pistés… on aurait déjà dû hésiter à ce moment-là.

«Au bout de deux ou trois heures, on se rend compte que la trace a totalement disparu. Un groupe nous dépasse, deux petites filles d’une dizaine d’années, leur grand-mère et un homme – sûrement leur grand-père – ce qui nous rassure un peu. Ce monsieur nous dit qu’il connaît bien la région et qu’il suffit de monter encore pour re