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Si les colonies de vacances attirent de moins en moins, de 4 millions d’enfants chaque année au début des années 60 à 1,3 million aujourd’hui, de nombreux Français ont été marqués et le sont encore par ces jours heureux. Dans ces espaces hors du temps, c’est toujours le festival de premières fois : premières fois sans les parents, premiers sentiments de liberté, premiers slows, premiers baisers… Cette semaine, des anciens colons reviennent sur une histoire d’amour marquante, qui n’aurait pas eu lieu sans la colo. Aujourd’hui, Esther, 25 ans, cheffe d’entreprise et une succession d’étés en tant que colon puis animatrice.
«Je commence à faire des colos quand j’ai 7 ou 8 ans. Des colos de cheval, de surf… j’adore le concept. Je suis toujours pote avec les monos. Je trouve ça super stylé d’être mono et je veux absolument l’être un jour moi aussi. Je décide de passer mon Bafa à côté de mes études en 2017.
«Je ne suis donc pas encore majeure quand je fais mon stage pratique, obligatoire pour avoir le diplôme. Quand je passe ce stage pratique, je m’occupe des 13-17 ans, alors que j’ai moi aussi 17 ans à cette époque. La colonie en question se passe à côté de Lacanau, c’est une colo de surf. Il fait beau, il y a de grosses vagues, je m’entends grave bien avec l’équipe. Je suis enfin animatrice, j’ai pr