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Libération
Témoignage

Mon amour de colo : «Ni une, ni deux, je lui roule un énorme patin»

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Ils ou elles nous racontent leurs souvenirs de crush, béguin et premier amour en colo de vacances. Dans le premier épisode de notre série, Norbert en Italie et son premier baiser.

«En 1977, je suis en fin de 4e. J’ai une mèche de cheveux gras sur le front, je ne dirais pas que je suis mal dans ma peau mais dire que j’y suis bien serait s’avancer.» (Sjöberg Bildbyrå/Ullstein bild. Getty Images)
Par
Jeanne Hatier
Publié le 18/08/2025 à 11h09

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Si les colonies de vacances attirent de moins en moins, de 4 millions d’enfants chaque année au début des années 60 à 1,3 million aujourd’hui, de nombreux Français ont été marqués et le sont encore par ces jours heureux. Dans ces espaces hors du temps, c’est toujours le festival de premières fois : premières fois sans les parents, premiers sentiments de liberté, premiers slows, premiers baisers… Cette semaine, des anciens colons reviennent sur une histoire d’amour marquante, qui n’aurait pas eu lieu sans la colo. Aujourd’hui, Norbert, 60 ans, scénariste, épris dans les années 70 d’une jolie Bulgare dans une colo communiste.

«Nous sommes en 1977, j’ai 13 ans, j’habite à Saint-Denis en Ile-de-France. Mes étés se ressemblent : en juillet je pars avec les colos communistes de la ville et en août je moisis à Plougastel [Finistère] chez ma grand-mère.

«En 1977, je suis en fin de 4e. J’ai une mèche de cheveux gras sur le front, je