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Si les colonies de vacances attirent de moins en moins, de 4 millions d’enfants chaque année au début des années 60 à 1,3 million aujourd’hui, de nombreux Français ont été marqués et le sont encore par ces jours heureux. Dans ces espaces hors du temps, c’est toujours le festival de premières fois : premières fois sans les parents, premiers sentiments de liberté, premiers slows, premiers baisers… Cette semaine, des anciens colons reviennent sur une histoire d’amour marquante, qui n’aurait pas eu lieu sans la colo. Aujourd’hui, Louise 25 ans, prof de français en Seine-Saint-Denis, qui se souvient de sa seule colo et de ses actions pas très glorieuses…
«Je ne suis partie qu’une seule fois en colonie de vacances. Le moins que l’on puisse dire c’est que ça m’a marquée.
«J’ai 15 ans, je suis mal dans ma peau, je n’ai jamais eu de relation amoureuse, je viens de finir le collège. Mes parents m’envoient dans une colo “musique et websérie”. Je suis inscrite dans la section “websérie”. Petit bémol quand j’arrive : ils sont 40 en musique et nous sommes trois en websérie. Au-delà de ce déséquilibre, je comprends rapidement que la grande majorité d’entre eux se connaissent depuis au moins quatre ans.
«Au milieu de cet enchaînement de déceptions, je le remarque très rapidement : brun, yeux bleus, sûr de lui,