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Mon permis, ma déroute : «Je tente de me faire hypnotiser pour la peur de conduire, mais ça ne marche absolument pas»

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Témoignages - Pour aller mieuxdossier
Alors que certains obtiennent leur permis du premier coup, d’autres n’y parviennent décidément pas. C’est parfois la faute à pas de chance, un coup du stress le jour de l’examen ou par manque de confiance. Dans le quatrième épisode de notre série, Alexandre explique pourquoi il a renoncé passer le permis après une centaine d’heures de conduite.
«Un jour, dans un élan d’espoir, je demande même quand est-ce que je pourrais le passer. La monitrice me répond : “Quand je serai à la retraite.” Elle a alors une quarantaine d’années», se rappelle Alexandre, qui n'a jamais passer le permis. (Photomontage Libération. Getty Images)
publié le 17 octobre 2024 à 10h00

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Mains qui tremblent, boule au ventre, sueurs froides… Pour un grand nombre d’automobilistes en herbe, l’examen pratique du permis de conduire est une épreuve. Surtout quand on se rende compte d’un impair éliminatoire à la cinquième minute ou qu’on manque décidément de chance. Il faut dire que les statistiques n’ont rien pour rassurer les candidats. Selon le dernier bilan pour l’année 2023, le taux de réussite du permis B, en baisse, n’excède pas les 55,9 %. A l’occasion du Mondial de l’automobile, ces fâchés du permis, qui ont parfois fini par obtenir le précieux sésame, nous racontent leurs déboires de conduite. Aujourd’hui, Yann, enseignant en banlieue parisienne, qui se souvient de son examinateur.

«Au lycée, je suis en internat dans l’Ardèche. Pour me déplacer, je dépends donc du système de bus ou de mes parents. Vers mes 15 ans,