Fini le ski de papa, les chaussures à lacets ou les Jean-Claude Dusse coincés sur un télésiège sans pouvoir passer un appel… Les sports d’hiver se sont mis à la connexion tous azimuts. Si cette année de pandémie a suspendu nombre de projets, les stations attendent avec impatience le retour des touristes. Tour d’horizon des domaines connectés.
Des QR codes pour sortir des sentiers battus
Pour Michaël Ruysschaert, directeur de l’agence Savoie Mont-Blanc, «l’attractivité des territoires est liée au calendrier scolaire, qui concentre des flux sur des endroits déterminés». Finalement, quelques stations raflent la mise et «seulement 20 à 25 % du territoire est visité». Sa solution ? Faire découvrir des sites méconnus grâce à des QR codes permettant de dénicher un endroit où l’on fait du beaufort, un artisan fabricant de skis à la paire, une via ferrata ou un stage de parapente… «On souhaite mettre en avant ce qui nous est cher, offrir une palette plus élargie. Il y a un vrai besoin de retour aux savoir-faire, aux sources du moins mais mieux.» Ce que Michaël Ruysschaert nomme «un tourisme d’espace, et non un tourisme de masse».
Les itinéraires autoguidés
Les stations ne sont pas en reste et se dotent de nouveaux services, comme les itinéraires autoguidés qui permettent de géolocaliser ses amis et donc de faciliter les retrouvailles sur les pistes. La Plagne, en Savoie, a installé sur son domaine skiable une signalétique «intelligente» qui informe et donne des conseils aux skieurs en temps réel. On peut connaître le temps d’att