Son coin pour aller marcher depuis quelques années ? Les bords de Marne. En revanche, Maëlle est catégorique : elle ne dévoilera pas ses bons plans de spot de baignade. La trentenaire, fonctionnaire à Paris, est une aficionada de la randonnée pédestre à portée de RER. En particulier à la belle saison, des premières feuilles du printemps aux feuilles rousses de l’automne. «Il y a de très belles choses en Ile-de-France, comme la Chevreuse avec ses forêts et ses petits villages, relève cette adepte du plat, et pas vraiment de forts dénivelés. Avec un pass Navigo, on peut aller facilement loin. Tu peux faire la fête le vendredi, rester tranquille le samedi et partir te balader le dimanche à une heure trente de train de Paris. Et pas besoin d’être équipé, c’est pas les Alpes.»
Un GR impressionniste
Introduite à la marche urbaine il y a une dizaine d’années, lors d’un tour de la Petite Ceinture, Maëlle est loin d’être un cas isolé. Boostée par la crise sanitaire, la pratique de la randonnée pédestre connaît ces dernières années un engouement continu, y compri