Chaque semaine dans «les 400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris-Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
Vers l’âge de 75 ans, aux Etats-Unis, une ancienne femme de ménage reconvertie en gourou pop-star affirma qu’elle était «l’Esprit de la beauté» et la «Déesse de l’amour». Ambassadrice autoproclamée de «la Confédération interplanétaire», elle attendait que les soucoupes débarquent pour célébrer, collectivement, l’union avec les «frères cosmiques». Des cultes similaires, il en existe beaucoup : en Argentine, aux Pays-Bas, en Italie, des milliers d’humain·es préparent le meilleur accueil aux «visiteurs de l’espace». Certains fantasment les aliens comme des libérateurs sexuels. D’autres s’activent pour attirer les Vénusiennes sur Terre, en construisant des astroports et des temples futuristes.
Bienvenue aux ovnis
Dans Atlas des lieux extraterrestres (publié chez Lapérouse Editions), le chercheur et spécialiste de l’histoire de l’occultisme Philippe Baudouin dévoile l’existence de ces lieux étranges : centres de téléportation, plateforme d’atterrissage pour ovnis, «Integratron» planté au milieu du désert californien… Illustré de photographies prises aux quatre