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TGV Berlin-Paris : les fêtards n’ont plus d’excuses pour ne pas prendre le train

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Depuis lundi 16 décembre, une ligne directe relie en huit heures la capitale française à son équivalent allemand, temple des soirées techno. Les habitués du Berghain et autres pèlerins de la fête doivent désormais oublier l’avion.
A Berlin, lundi 16 décembre à l'ouverture de la ligne à grande vitesse qui rallie Paris. (Hannes P Albert/DPA Picture-Alliance via AFP)
publié le 17 décembre 2024 à 16h01

Pour les oiseaux de nuit, noctambules, fêtards invétérés, amoureux des trop forts BPM, fétichistes en tout genre – liste non exhaustive –, Berlin est une sorte de lieu saint de la contemporanéité profane. D’ailleurs, régulièrement, disons au moins une fois par an, les plus zélotes prennent le chemin de la capitale allemande pour vingt-quatre voire quarante-huit heures de teuf, à la durée variable selon l’état de forme et la quantité de substances ingérées (ne soyons pas dupes). Parmi les temples de la techno à visiter de part et d’autre de la Sprée : le Berghain et son corollaire house, le Panorama Bar, gardés par un cerbère intransigeant qui fait leur renommée ; le Kitkat, club kinky avec piscine où l’on est très peu vêtu ; le Tresor, pour les amateurs de tonalités hardcore ; le Visionäre, au bord de l’eau, très prisé en été.

Ce pèlerinage, peu importe la saison de l’année, se prolonge parfois en petites vacances histoire de récupérer dans quelque spa naturiste des points de vie après tant de débauche en un seul petit week-end. Ou d’apprécier l’offre culturelle de la ville. Mais jusqu’à peu, rares étaient les téméraires à rallier la Mecque de la fête européenne en suivant des préceptes écolos, soit un voyage en train longuet en deux étapes, excessivement onéreux (du genre 250 euros le seul trajet aller). Il n’y a plus aucune excuse pour ne pas privilégier la voi