Toujours ici latente, cette vieille histoire d’ambulances tirerd essus ou les épargner? L’ambulance Madeleine Chapsal, par exemple, à l’occasion de la sortie de son dernier opus le quarante-deuxième depuis 1973, car Madeleine Chapsal est polygraphe: essais, romans, récits, poésie, théâtre (1) » A celui de la seule année 1997, six titres à son catalogue (six!). Sa prolixité laisse rêveur, jusqu’à ce qu’à ausculter sa bibliographie, on s’aperçoive qu’elle se nourrit toujours du même livre recommencé, dont le propos se rode en deux colonnes de Figaro (2). De ses romans, les intitulés disent avec une louable franchise la qualité de produit manufacturé sous-ensemble féminitude, catégorie amours estivales contrariées, option C’est-dur-de-vieillir-en-restant-éternellement-aimable; citons: Un été sans histoire, Une femme en exil, Un homme infidèle, Adieu l’amour, Douleur d’août, Si aimée, si seule, la Femme abandonnée, Une soudaine solitude, la Maîtresse de mon mari, Un été sans toi. Etc. Pour être tout à fait certain que la dissection de toujours les mêmes procédés relève de la plus absolue vacuité, on aimerait se persuader que leur auteur en est elle-même tout à fait consciente de ça et du fait que sa mécanique relève du petit business pas bêcheur et trop calibré. Et c’est là que ça ne va plus: à travers son «psy-show» de papier, Madeleine Chapsal semble n’avoir jamais douté faire oeuvre de liant social. Donc, tirer sur cette ambulance, il faut.
On trouvera dans la Mieux A