Gloria Parker-Simmons. Il y a du Lol V. Stein dans ce nom, on le

répéterait à l'infini, mystérieuse combinaison qui ouvre sur toutes les supputations ­ héritière d'une grande famille américaine? star du muet? suffragette?" Un personnage hors du commun en tout cas, belle, forcément, et tragique, vraisemblablement.

Alors? C'est cela, exactement. Gloria Parker-Simmons est depuis quatre livres l'héroïne d'Andrea H. Japp ­ l'auteur, toxicologue de formation, est une femme, née à Paris en 1954. Donc, Gloria est blonde, élégante et triste. Mathématicienne fulgurante, dotée d'un esprit de synthèse hors du commun, elle vend très cher ses compétences, autant que l'exigent les frais d'internement de sa fille Clare, retardée mentale. Clare, sa «caille jolie», c'est toute sa vie depuis dix-neuf ans, depuis sa naissance pourtant non désirée: elle est le fruit d'un des viols infligés à Gloria Parker-Simmons par son beau-père, qu'elle a fini par tuer. Depuis, Gloria est anorexique, alcoolique, obsédée par l'hygiène, odorophobe au point d'utiliser toute une batterie de déodorants et autre «spray vaginal», rétive au contact physique, frigide, frileuse" «réfrigérante» dit d'elle celui qui l'aime à s'en exténuer, constamment à la lutte contre ses silences, son inappétence sexuelle, son goût pour l'extrême solitude: James Cagney dirige l'unité du FBI chargée d'établir le profil psychologique de meurtriers, qui recourt de temps à autre à la force de déduction de Gloria Parker-Simmons.

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