«Uniforme: 3 robes de travail (noires), modèle normal; 1 chapeau
pointu (noir). Fournitures: 1 baguette magique; 1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2); 1 boîte de fioles en verre ou cristal. Les élèves peuvent également apporter un hibou OU un chat OU un crapaud.
IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLEVES DE PREMIERE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.» A Poudlard (école de sorcellerie fondée en l'an 1000, pensionnaires uniquement), on ne rigole pas avec le règlement; l'orphelin Harry Potter va s'en apercevoir. Mais à 11 ans, il a d'autres chats à fouetter. Un oncle qui le maltraite, Drago Malefoy, le caïd de l'école, qui lui cherche des crosses, et surtout le terrifiant lord Voldemort qui le poursuit de sa haine. En montant dans le Poudlard Express (quai 9 3/4, gare de King's Cross) avec Harry, l'apprenti-sorcier, les jeunes lecteurs vont connaître la solitude, découvrir l'amitié et combattre le mal. Classique. Sauf que la suite n'a rien de classique. Le destin des aventures de Harry Potter (trois volumes publiés, quatre à venir) n'a rien à voir avec l'accueil habituel (écoliers enthousiastes/parents satisfaits/bibliothécaires radieux) des succès de littérature pour la jeunesse. Avec Harry, l'auteur des livres Joanne K. Rowling, une Britannique de 34 ans a elle aussi basculé dans un autre monde: celui de la célébrité planétaire, des fans hystériques, du sommet des listes de best-sellers et de grandes fortunes. En dix-huit mois, ses livres